‭ ‬Flux/Lux

Exposition El signo de las fuentes‭ / ‬le signe des sources‭ ‬

Benoît Ménéboo‭  - ‬Jade Latargère‭ ‬- Museo de la Ciudad de Cuernavaca‭, ‬Mexique

28 janvier - 25 avril 2021

L’installation vidéo et sonore Flux/Lux se pense comme une forme de persistance rétinienne doublée d’une invitation au hors champs‭. ‬Elle marque le contour des souvenirs indigos du voyageur troublés par une présence solaire irradiante‭. ‬Cette propension à l’ubiquité dans notre monde contemporain pose la question du réel et de ses nouvelles définitions‭. ‬Dans un mouvement de bascule permanent se croisent les nouveaux enjeux du flux mondialisé à l’aune d’un passé mythifié‭.

Benoît Ménéboo

Image: Benoît Ménéboo / Williams Théry

Images d’archive : Filmothèque Unam - Primeros pasos (1959), colección Cinescopio 137 / Estado de Morelos, trabajo y turismo (1971), realizador : Luis Estévez M, colección CPC / Fiestas populares, turismo, Olimpiada 68, Automovilismo, Chiste, Production : Fabián Arnaud, colección Cine Mundial 695. 

Montage: Paul Ellis/Benoît Ménéboo/ Hugo Dumesnil

Création sonore : Titouan Dumesnil

Durée‭ : ‬19’15’’ ( en boucle)

L’installation Flux/Lux est conçue pour que la vidéo soit projetée dans une boîte noire‭ (‬image 2,40‭ ‬x 1,80‭ ‬m‭) ‬avec un bac rempli d’eau au sol en façade pour que l’image se reflète dedans‭. ‬D’autres formes de mise en oeuvre peuvent être envisagées selon les lieux‭.‬


 
 

Laid Back

Installation vidéo en dialogue avec des extraits de textes du romancier Antoine Choplin

Koneen Säätiö-artists residency, Scènes obliques, La chambre d’eau

Ansemanseotu/Ravakka, Finlande

Juin 2012

Que faire de la perte ?

De la possessivité naît le manque, le  manque des habitudes, de repaires, du contact, du réceptacle, de la chair, de la désorganisation du système, peur du vide, de la constance, pas de réponse, les différents processus sont à développer. 

On reboote, on remet en branle les procédures à appliquer, a t’on vraiment tout perdu ?

On se rassure, on comble le vide, on contrecarre, installe- t-on la déshérence ? 

Cette proposition  est la suite d’une exploration que je mène depuis quelques temps sur le temps en vidéo, contretemps, contrepoint, contrecoup  du passage de l’image fixe à l’image animée. Contrarier le rapport à l’image en mouvement, casser des rythmes,  ponctuer des déplacements immobiles, produire des projections mentales,  se circonscrire, borner, limiter pour mieux observer.

L’écriture d’Antoine Choplin, auteur , poète et romancier  m’a renvoyé aux contours du paysage, nourrie  de déambulation,  de pourtours, de méandres introspectifs. Cette construction plastique que je mets  en résonance à l’univers de l’auteur cherche à  nouveau à  explorer des interstices dans l’exaltation ou dans  l’impassible éveil, formes en rémanence, faites d’images entretenues et repassées, nourries  d’une décontraction intranquille

Benoît Ménéboo

Image : Benoît Ménéboo - Montage : Benoît Ménéboo/Williams Thery

Durée: 16'06


 

En cas d’absence

Installation photographique, vidéographique et sonore

En complicité avec Sébastien Beaumont, compositeur et musicien

232 U Lieu de création artistique/Compagnie du Théâtre de chambre

Aulnoye-Aymeries, France

Avril 2010

Cette pièce vidéographique et sonore  est le constat d’une  métamorphose de l’identité paysagère d' Aulnoye-Aymeries  dans les Hauts-de -France ,  qui nourrit ce genre de période intermédiaire qu'est le printemps , comme l’excitation d’un devenir nouveau, autant que la peur avouée du changement et de l’inconnu. Ce travail est paradoxal car il est à la fois rempli de  la présence forte de l’empreinte de la main de l’homme, tout autant que l’absence de sa présence corporelle, à quelques  apparitions près, mais filant dans l’urgence de la disparition. C’était un peu comme si j’avais été en capacité d’enregistrer la trace fantomatique du passage du train, sans jamais percevoir les gens qui étaient dedans...

C’est  une série d’interstices comme une sorte d’image miroir, elliptique, un jeu sur la frontière, entre la couleur et le noir et blanc, l’image fixe et l’image mobile, séparant le vu de l'inconnu.

Benoît Ménéboo


Image : Benoît Ménéboo

Montage : Benoît Ménéboo/Williams Thery/Martial Chmiélina

Création sonore : Sébastien Beaumont

Durée : 11'35